Fahrenheit en version Cologne
La senteur intense du nouveau Fahrenheit Cologne
Afin de réaliser cette revisite olfactive du légendaire Fahrenheit, Dior a fait appel à son parfumeur officiel : le talentueux François Demachy. Celui-ci a alors élaboré une composition boisée, fraîche, juteuse et poivrée. En effet, Fahrenheit Cologne est une fragrance de contradictions, jouant à la fois sur l’épuré et la transparence tout en gardant le charme épicé et viril de son aîné. François Demachy explique alors : « J’ai voulu créer une Cologne typée qui soit comme une porte d’entrée vers ses accords puissants. Mon but était d’arriver avec légèreté vers des notes plus abruptes. » Ainsi, Fahrenheit Cologne conserve la signature mythique de Fahrenheit tout en la contrastant par une mandarine juteuse et par des épices fraîches. Fahrenheit Cologne débute donc sa course par l’envolée fusante d’une mandarine de Sicile. Cette dernière dévoile sa saveur fruitée, acidulée et fraîche. Qui plus est, elle est accompagnée par le dynamisme de la bergamote de Calabre ainsi que par le mordant du citron. Puis, Fahrenheit Cologne évolue vers un cœur à base de violettes. Ces dernières dévoilent des effluves verts, puissants et légèrement fleuris. Le tout est alors accompagné de l’intense élégance du patchouli. Le rendu en devient ainsi absolument sensuel. Néanmoins, Fahrenheit Cologne ne dévoile toute sa masculinité qu’en son fond. Celui-ci affiche sans détour la facette épicée de la noix de muscade ainsi que la virilité du vétiver. Le tout est encore renforcé par les tonalités boisées du cèdre de Virginie. Le rendu en demeure ainsi particulièrement énergétique et corsé.
L’esthétique revisité de l’emblématique flacon de Dior
Bien entendu, côté flacon, Fahrenheit Cologne est clairement identifiable et n’est pas sans évoquer le look de son aîné. Celui-ci sonne toujours comme étant une sorte de totem, à mi-chemin entre l’art et la nature. Il exprime alors la force de la vie, la puissance du rythme intérieur, l’ordre des choses et l’équilibre. Celui-ci, bien que pensé en 1988, se veut toujours particulièrement dans l’air du temps. Il est à la fois authentique et moderne, absolument intemporel. Bien entendu, son laquage rouge semblable à de la lave en fusion est toujours bien présent. Toutefois, il est aujourd’hui illuminé d’une énergie nouvelle. Le jaune solaire d’autrefois a ainsi laissé place à la transparence glaciale du verre. Néanmoins, ses contraires semblent s’attirer pour former une seule et même harmonie, à l’image de la fragrance que contient ce flacon.
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